Le « cold email » (ou « cold emailing ») est une technique de prospection comparable au « cold calling » (appel de prospection téléphonique). Elle a pour objectif d'envoyer des courriers électroniques à des prospects professionnels, sans contact ou interaction préalable, afin de présenter les produits ou services d’une entreprise. En France, la pratique du « cold email » est exclusivement réservée au secteur business to business, car interdit en business to consumer.
Historique
Le « cold email » tire ses origines du vendeur en porte-à-porte. Avec l’avènement du marketing, le cold calling a rapidement remplacé cette technique de démarchage physique.
C’est avec l’arrivée d’Internet, et la popularisation de l’adresse email, que le « cold email » s'est développé.
Les particularités du « cold email »
Un acheteur professionnel ouvre en moyenne 23 % des emails reçus par jour. Un email de prospection doit donc avoir comme objectif premier de contenir un objet qui attire la curiosité, afin que le destinataire souhaite l'ouvrir.
Le « cold email » peut être automatisé ou non, mais dans tous les cas son contenu doit être personnalisé en fonction du prospect ciblé, même s’il est envoyé à un grand nombre de contacts. Ceci peut se faire grâce à des outils logiciels conçus pour cela. L'effort de personnalisation permet d'augmenter les chances de voir le destinataire réagir positivement à l'email.
En outre, la technique de « cold email » peut faire l'objet d'une série de plusieurs emails envoyés de façon consécutive, selon les réactions du destinataire, ceci afin d’arriver aux objectifs prédéfinis avant la campagne,,.
Lois et régulations
En France
Le « cold email » est exclusivement réservé au secteur B2B et est strictement interdit en B2C.
En mai 2018, le nouveau règlement général sur la protection des données (RGPD) entrera en vigueur. Même en « business to business », si une adresse email professionnelle contient le nom et/ou prénom, cette donnée sera considérée comme personnelle et devra faire l’objet d’un stockage et suivi strict. Pour tout ce qui est relatif à la protection de la vie privée, les amendes pourront aller jusqu’à 10 millions d’euros, ou 2 % du chiffre d’affaires. En ce qui concerne le droit de la personne, les amendes pourront aller jusqu’à 20 millions d’euros, ou 4 % du chiffre d’affaires,,.
Notes et références
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